Apple tente d’alléger la pression exercée par le président américain Donald Trump afin de créer davantage d’emplois pour les Américains. L’entreprise a donc créé une académie pour former les Américains à la fabrication de téléphones et à l’utilisation de l’intelligence artificielle, selon un rapport de CNBC.
La nouvelle académie est gérée par l’Université d’État du Michigan en raison de son emplacement à Detroit, et propose une série d’ateliers sur les technologies d’intelligence artificielle, la fabrication de téléphones et le matériel, selon le rapport.
L’académie devrait commencer ses activités en août prochain en offrant plusieurs ateliers dans ses domaines aux petites et moyennes entreprises, certains étant animés par des ingénieurs d’Apple.
Cette initiative fait partie du plan d’Apple d’investir 500 milliards de dollars aux États-Unis au cours des cinq prochaines années, comme l’a annoncé le PDG Tim Cook en février dernier.
Le plan de l’entreprise comprend la construction de serveurs d’intelligence artificielle à Houston et l’achat de puces auprès des nouvelles usines américaines de TSMC. Cependant, cela ne semble pas satisfaire le président, selon le rapport.
Bien que Trump ait salué ce plan en février lors de son annonce initiale, il a continué à faire pression sur Apple pour fabriquer les iPhones sur le sol américain, allant jusqu’à qualifier cela de « petit problème » avec Cook, selon le rapport.
Trump a déclaré lors d’une interview en direct à CNBC que Cook dépense 500 milliards de dollars aux États-Unis et étend la fabrication de téléphones en Inde pour éviter les restrictions et taxes liées à la Chine.
Il convient de noter que cette académie est la seule du genre appartenant à Apple dans le monde, tandis que l’entreprise possède 18 autres académies réparties dans plusieurs pays, dont l’Arabie Saoudite et la Corée du Sud, mais ce sont des académies de programmation et de développement, selon le rapport.
Apple a ajouté qu’elle offre des services de conseil via les programmes proposés par l’académie aux petites et moyennes entreprises, avec une prévision de 200 étudiants par an et la mise en place prochaine de programmes à distance, selon le rapport.